Comprendre le rythme caché du corps féminin
Il y a des femmes qui ressentent leur cycle comme une contrainte, un poids qu’il faut subir, une succession d’inconforts physiques et émotionnels qui semblent survenir sans logique. Et puis il y a celles qui apprennent à lire ces rythmes autrement, comme une danse intérieure, un mouvement profond entre le corps, la nature et la lune.
À Genève, dans mon cabinet, j’ai vu des femmes redécouvrir leur équilibre, simplement en apprenant à écouter ce que leur sang, leur foie et leur énergie leur disaient. Parce que derrière les hormones, il y a un langage énergétique, subtil et cohérent.
Cet article est une invitation à redécouvrir ce langage, à comprendre comment accompagner chaque phase du cycle féminin de manière naturelle, grâce à la médecine traditionnelle chinoise, à la lecture énergétique du corps et à quelques pratiques simples accessibles à toutes.
Le sang, le foie et la lune : les trois gardiens du féminin
Le sang, mémoire de vie et miroir de l’âme
Dans la vision énergétique chinoise, le sang n’est pas seulement un fluide biologique. Il est porteur de mémoire, de vitalité, d’émotions. On dit qu’il “nourrit le Shen”, c’est-à-dire l’esprit. Quand le sang circule librement, les émotions sont apaisées, le sommeil est réparateur, la peau est lumineuse, et la femme se sent ancrée, sereine, vivante.
Mais lorsque le sang est affaibli ou en stagnation, tout le corps en souffre. Les règles deviennent douloureuses, le teint pâlit, la fatigue s’installe, et les pensées s’agitent. Le sang, c’est la racine du Yin, la source de l’énergie féminine. Il relie la Terre et le Ciel à travers le corps.
À Genève, j’accompagne souvent des femmes qui se plaignent de “fatigue du sang”, un terme énergétique que l’on reconnaît à travers des signes précis : vertiges, sécheresse, irritabilité avant les règles, insomnie ou chute de cheveux. Dans ces cas, il s’agit de nourrir le sang par l’alimentation (légumineuses, dattes, graines de sésame noir, légumes racines), par le repos et parfois par des séances de Shiatsu ou de biorésonance qui stimulent la circulation énergétique en douceur.
Le foie, chef d’orchestre du cycle
En médecine chinoise, le foie gouverne la libre circulation du Qi, cette énergie vitale qui traverse le corps. Il stocke le sang, régule les émotions, soutient la digestion et influence directement le cycle menstruel. Si le foie se tend, tout se bloque : le sang ne circule plus librement, l’esprit s’échauffe, les douleurs apparaissent.
C’est pourquoi le stress, si fréquent dans la vie urbaine à Genève, a un impact si fort sur les cycles hormonaux. Les femmes qui vivent dans un flux constant d’obligations, de performance et de tension accumulent souvent une stagnation du Qi du foie. Cela se traduit par des règles douloureuses, des sautes d’humeur, une tension dans les seins ou des migraines.
Apaiser le foie, c’est donc apaiser la vie. Cela passe par le mouvement (marche consciente, Qi Gong, étirements), par la respiration, mais aussi par la détente émotionnelle. En séance, un travail sur les méridiens du foie et de la rate suffit souvent à faire disparaître en quelques semaines les douleurs menstruelles récurrentes.
La lune, reflet du cycle féminin
Les anciens disaient que les femmes étaient “filles de la lune”. Leur cycle suit les mêmes phases, la même alternance de lumière et d’ombre, d’expansion et de repli. Dans un monde où la lumière artificielle a brouillé nos repères naturels, cette connexion lunaire s’est estompée, mais elle reste inscrite dans le corps.
Traditionnellement, les menstruations coïncidaient avec la nouvelle lune, période d’intériorité, de repos et de purification. L’ovulation correspondait à la pleine lune, symbole d’ouverture et de fertilité. Observer la lune, méditer sous sa lumière, aligner ses rituels de vie avec ses phases permet de rétablir cette harmonie naturelle.
À Genève, je conseille souvent à mes patientes de noter la phase lunaire lors de chaque début de cycle : en quelques mois, elles perçoivent mieux leurs fluctuations émotionnelles et énergétiques, et adaptent leur rythme en conséquence.
Les quatre saisons du cycle féminin
La menstruation : l’hiver intérieur
La période des règles correspond à une descente d’énergie. Le Yin est à son apogée. Le corps se purifie, se vide, se régénère. Il a besoin de chaleur, de silence, de douceur. Trop souvent, les femmes continuent à vivre ces jours-là comme si de rien n’était, forçant leur énergie, niant leur besoin de repos. C’est une erreur.
Durant cette phase, il est essentiel d’écouter le corps. Éviter le froid (notamment les boissons glacées), préférer des repas chauds et simples (bouillons, soupes, légumes racines), ralentir le rythme, et se reconnecter à soi.
C’est un moment privilégié pour méditer, écrire, rêver. Le corps élimine, mais l’esprit se clarifie. Dans mon cabinet à Carouge, j’encourage les femmes à accueillir cette période comme une “pause sacrée” plutôt qu’une contrainte.
La phase folliculaire : le printemps du corps
Quelques jours après les règles, le Qi recommence à circuler, la vitalité revient, le visage s’éclaire. C’est la renaissance énergétique. Le foie se remet en mouvement, le sang se régénère, les idées germent.
Cette période est idéale pour entreprendre, planifier, créer. On peut intensifier légèrement l’activité physique, reprendre des projets, s’ouvrir à la nouveauté.
Sur le plan alimentaire, privilégie les aliments verts et vivants : légumes jeunes, herbes fraîches, germes, jus. Tout ce qui favorise la montée du Qi.
Si tu sens de la fatigue malgré tout, cela peut signifier que le sang est encore insuffisamment nourri : une séance d’acupuncture ciblée sur le foie et la rate peut aider à relancer harmonieusement l’énergie sans forcer.
L’ovulation : l’été et le feu du cœur
L’ovulation, c’est le moment de l’ouverture. L’énergie Yang atteint son sommet. Le corps est chaud, magnétique, vibrant. Les émotions s’expriment plus facilement, la communication est fluide.
Sur le plan énergétique, c’est le feu du cœur qui s’allume : joie, amour, connexion, expression. Mais si ce feu s’emballe, il peut aussi provoquer agitation, insomnie ou irritabilité.
Pour équilibrer cette phase, il faut entretenir la fraîcheur intérieure : dormir suffisamment, éviter les excès, privilégier les aliments hydratants (fruits, concombres, tisanes de fleurs).
L’ovulation est le moment idéal pour les relations, les projets sociaux, les prises de parole. C’est la pleine lune intérieure. Beaucoup de femmes qui vivent déconnectées de ce feu vital ressentent à Genève une fatigue chronique ou une baisse de désir : c’est souvent le signe que le Yang du cœur a besoin d’être harmonisé.
La phase lutéale : l’automne intérieur
Lorsque l’ovule n’est pas fécondé, l’énergie commence à redescendre. Le corps se prépare à un nouveau cycle. C’est une phase d’introspection, d’écoute intérieure, mais aussi celle où les déséquilibres émotionnels apparaissent : irritabilité, anxiété, pleurs, troubles du sommeil.
En médecine chinoise, ces signes révèlent souvent une stagnation du Qi du foie ou une faiblesse de la rate. Si le Qi ne circule pas, le sang s’accumule, les émotions montent et se bloquent.
Il est donc crucial de ralentir, de se reconnecter à son centre. Les auto-massages du ventre, les tisanes digestives, les repas chauds et réconfortants sont des alliés précieux.
Beaucoup de femmes à Genève ont appris à anticiper ces jours-là : elles réduisent volontairement leurs engagements sociaux, s’accordent du repos, et se réservent des temps pour elles. C’est une sagesse moderne inspirée des traditions anciennes.
L’énergie des organes et leur influence sur la fertilité
Le rôle du rein : racine du Yin et de la vie
Le rein, en MTC, stocke le Jing, l’essence vitale. Il gouverne la croissance, la reproduction, la fertilité. Lorsque cette énergie est affaiblie (par le surmenage, le manque de sommeil, le stress ou la peur), le cycle devient irrégulier, la libido baisse, la vitalité s’éteint.
Préserver cette essence, c’est préserver la jeunesse du corps. Cela passe par le repos, une alimentation chaude et nourrissante (soupes, légumineuses, œufs, algues), la chaleur au niveau lombaire, et l’écoute du rythme intérieur.
Des séances de biorésonance ou d’acupuncture axées sur le renforcement du Yin du rein peuvent revitaliser le corps en profondeur et régulariser les cycles.
Le rôle de la rate : la gardienne du sang
La rate transforme la nourriture en énergie et en sang. Si elle est affaiblie, le sang devient insuffisant ou de mauvaise qualité. Les règles peuvent être trop abondantes ou trop faibles.
Une rate épuisée, c’est aussi une femme fatiguée, sans appétit pour la vie. En renforçant la digestion, on renforce la vitalité féminine.
Cela se fait par une alimentation cuite, régulière, et des horaires fixes. À Genève, j’observe souvent que le stress professionnel perturbe l’appétit et affaiblit la rate, d’où l’importance de repas calmes et conscients.
Le rôle du foie : le flux émotionnel
Quand une femme me dit “je ne supporte plus rien avant mes règles”, je pense immédiatement au foie. C’est lui qui régule les émotions, la colère, la frustration.
Quand il est tendu, il comprime tout : le sang, les pensées, la parole.
En acupuncture, les points du méridien du foie permettent de relâcher cette tension, et l’effet se ressent souvent dès la première séance : respiration plus fluide, ventre détendu, humeur stabilisée.
Apaiser le foie, c’est retrouver la paix intérieure.
Les émotions et leur impact sur le cycle
Chaque émotion a sa couleur énergétique. La colère touche le foie, la tristesse le poumon, la peur le rein. Une femme qui refoule ses émotions dérègle inévitablement son cycle, car l’énergie ne circule plus librement.
Apprendre à exprimer ce que l’on ressent est un véritable acte de santé. Cela peut passer par la danse, l’écriture, le chant, la respiration consciente.
Une simple pratique : chaque soir, prends quelques minutes pour observer ton état émotionnel. Respire profondément, note ce que tu ressens sans juger. En quelques semaines, tu verras ton cycle s’adoucir.
Rituels énergétiques et hygiène de vie féminine
Dans la lecture énergétique du cycle féminin, le quotidien devient une pratique subtile : chaque geste, chaque respiration, chaque choix alimentaire influence la circulation du Qi et la qualité du sang. L’hygiène de vie féminine ne se limite pas à manger sainement ou à bien dormir — elle consiste à entretenir cette danse invisible entre le Yin et le Yang, entre le mouvement et le repos. Certaines pratiques simples, presque ancestrales, ont un pouvoir étonnant pour réharmoniser le corps et l’esprit. Elles ramènent la femme à son centre, là où la vitalité circule sans effort.
Le bain de pieds chaud : ramener la chaleur, apaiser le cœur
Ce rituel, d’une simplicité déconcertante, est pourtant l’un des plus puissants. Dans la médecine chinoise, les pieds représentent la racine du Yin — le lien direct avec la Terre. C’est là que s’enracinent les méridiens du Rein, du Foie et de la Rate, trois organes essentiels à l’équilibre du cycle féminin.
Le soir, lorsque la fatigue se fait sentir ou que les pensées tournent sans fin, plonger les pieds dans une bassine d’eau chaude agit comme une véritable “descente d’énergie”. L’esprit se calme, le sang redescend dans le bas du corps, la chaleur intérieure s’équilibre.
Pour amplifier les effets, ajoute une poignée de sel de mer (pour purifier et drainer), quelques tranches de gingembre frais (pour tonifier et réchauffer le Yang) ou quelques pétales de fleurs séchées (rose ou lavande, pour apaiser le Shen).
Le secret est la régularité : dix à quinze minutes chaque soir avant le coucher suffisent pour améliorer le sommeil, réduire les douleurs menstruelles et stimuler la circulation sanguine dans le bassin.
À Genève, je recommande souvent ce rituel aux femmes qui travaillent longtemps assises, qui souffrent de jambes froides ou d’insomnie. Il permet de ramener l’énergie du mental vers le corps, de “redescendre” dans ses racines, de retrouver le calme avant la nuit.
Ce geste ancestral devient alors un moment de recentrage, un dialogue silencieux avec soi-même. Fermer les yeux, respirer lentement, sentir la chaleur s’infiltrer jusque dans le ventre… c’est une manière simple et profonde de se reconnecter à son Yin, de nourrir la féminité de l’intérieur.
Le Qi Gong de la femme : danser avec l’énergie vitale
Le Qi Gong féminin, ou “Dao Yin des femmes”, est une pratique ancienne issue du Taoïsme. Elle enseigne comment faire circuler l’énergie vitale (Qi) à travers le corps en douceur, sans effort, par des mouvements ronds, souples et conscients.
Chaque geste est une respiration. Chaque respiration est un massage interne. Les bras accompagnent le souffle, les hanches s’ouvrent, la poitrine se détend. Le Qi Gong de la femme agit comme une médecine en mouvement : il harmonise le foie, soutient la rate, libère les tensions émotionnelles et fluidifie le sang.
Contrairement à une activité physique classique, le but n’est pas de “faire du sport” mais de ressentir le flux de vie. Ces mouvements réveillent la conscience du bassin, là où se concentre l’énergie reproductive, et redonnent au corps sa capacité naturelle à s’autoréguler.
À Carouge, lors de certaines séances, j’introduis des exercices simples que les femmes peuvent reproduire chez elles : un enchaînement pour libérer la cage thoracique, un mouvement pour assouplir le bassin, une respiration pour calmer le feu intérieur.
Les bienfaits sont rapides : sommeil plus profond, humeur plus stable, circulation du sang améliorée, diminution des tensions avant les règles.
Mais au-delà des effets physiques, le Qi Gong reconnecte la femme à une forme de présence intérieure. Il lui apprend à habiter son corps avec douceur, à ressentir la vie qui circule en elle. Dans un monde où tout va vite, cette lenteur consciente devient une forme de guérison.
Le rituel lunaire : renouer avec le rythme cosmique
Depuis toujours, la lune accompagne la vie des femmes. Sa lumière douce, son cycle de vingt-neuf jours, ses métamorphoses successives reflètent parfaitement les fluctuations hormonales et émotionnelles du cycle menstruel.
Observer la lune, c’est observer sa propre nature. Chaque phase correspond à une disposition intérieure différente : la nouvelle lune invite au silence et à la purification, la pleine lune à l’ouverture et à la gratitude, les phases intermédiaires au mouvement et à la transformation.
Dans la lecture énergétique, la lune influence directement les liquides du corps, et donc le sang et le Yin. C’est pourquoi certaines femmes ressentent plus de fatigue ou de sensibilité émotionnelle selon les phases lunaires.
Mettre en place un rituel lunaire, c’est renouer avec cette dimension naturelle. Il ne s’agit pas d’un acte mystique, mais d’un geste de conscience.
Lors de la nouvelle lune, prends un temps pour t’isoler, écrire ce que tu veux libérer ou transformer. Allume une bougie, médite quelques minutes, puis offre à la Terre ou à l’eau cette intention de purification.
À la pleine lune, au contraire, célèbre. Note tes réussites, remercie ton corps, danse, respire, ris. La gratitude amplifie le flux d’énergie positive et renforce le cœur, organe du feu et de la joie.
Certaines femmes de Genève organisent même des cercles lunaires : des moments de partage entre femmes, où l’on se relie à la lune, aux émotions, aux cycles. Ces espaces de parole et de bienveillance permettent souvent de débloquer des mémoires inconscientes liées au féminin.
Le rituel lunaire devient alors un repère, un rythme sacré au cœur de la modernité. Il rappelle que la nature et le corps parlent le même langage — un langage fait de cycles, d’ombres et de lumières, de respiration et de repos.
Reconnecter à la puissance du féminin
Quand une femme commence à vivre son cycle non plus comme une fatalité, mais comme une guidance intérieure, tout change.
Elle devient à nouveau créatrice de sa vie, consciente de ses élans, de ses pauses, de ses feux et de ses replis. Elle apprend à collaborer avec son énergie au lieu de la subir.
À Genève, je vois des femmes retrouver leur éclat, leur désir, leur paix, simplement en renouant avec cette sagesse oubliée.
Pour aller plus loin
Si cette lecture t’a touchée, si tu sens que quelque chose en toi a envie d’aller plus loin dans la compréhension du corps et de ses messages, alors ces autres articles de mon blog pourraient t’accompagner sur ce même chemin de reconnexion.
Tu y trouveras d’autres clés pour écouter ton corps, apaiser ton mental et nourrir ton énergie féminine en profondeur :
Parce que le stress et les émotions non digérées perturbent directement la circulation du Qi et du sang, cet article t’aidera à comprendre comment la médecine chinoise et les approches naturelles peuvent restaurer la paix intérieure et réguler ton énergie.
Un texte profondément éclairant pour celles qui ressentent leurs émotions dans le ventre, le cœur ou les épaules… Tu y découvriras comment chaque sentiment influence un organe, et pourquoi accueillir ce que l’on ressent est déjà un acte de guérison.
Parce qu’un cycle harmonieux commence aussi par une digestion fluide, cet article t’explique comment rééquilibrer la rate et l’énergie de la Terre, pour retrouver légèreté, vitalité et stabilité émotionnelle.
Ces lectures se complètent naturellement, comme les quatre saisons du corps. Ensemble, elles t’aident à comprendre que tout est relié : le sang, les émotions, la digestion, la respiration, le rythme de la lune.
Et qu’en prenant soin de ton énergie jour après jour, tu redonnes au féminin sa puissance la plus simple et la plus belle : celle d’être pleinement vivante.
Les troubles féminins que la médecine chinoise peut soulager naturellement
Ce thème du cycle féminin n’est qu’une première étape dans un accompagnement plus large que je propose dans mes cabinet de carouge et Genève. Dans ma pratique quotidienne, j’accueille de nombreuses femmes confrontées à des déséquilibres gynécologiques que la médecine traditionnelle chinoise (MTC) aide à comprendre et à traiter naturellement.
Parmi les troubles les plus fréquents que je rencontre au cabinet, on retrouve :
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les cycles irréguliers ou absents (aménorrhée, spanioménorrhée), souvent liés à une faiblesse du sang ou du Qi ;
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les règles douloureuses (dysménorrhée), dues à une stagnation du Qi du foie ou du sang dans le bassin ;
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les règles trop abondantes ou trop longues (ménorragies, métrorragies), résultant d’un vide de Qi ou d’un déséquilibre entre le foie et la rate ;
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le syndrome prémenstruel (SPM), accompagné d’irritabilité, de gonflement, de fatigue ou d’émotions fluctuantes, souvent en lien avec le foie et la stagnation énergétique ;
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les fibromes et les kystes ovariens, qui traduisent une stagnation de sang ou une accumulation d’humidité interne ;
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l’endométriose, un déséquilibre profond où la circulation du sang et du Qi est bloquée par des causes internes (froid, stagnation, stress émotionnel) ;
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les troubles de la fertilité, souvent liés à un vide d’énergie du rein ou du sang ;
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les bouffées de chaleur et les déséquilibres de la ménopause, lorsque le Yin s’affaiblit et que la chaleur interne monte.
Tous ces troubles ont en commun un déséquilibre énergétique que la MTC cherche à réharmoniser, non pas en supprimant les symptômes, mais en rétablissant la circulation naturelle du Qi, du sang et des émotions.
C’est dans cet esprit que je préparerai prochainement une série complète d’articles dédiés à ces problématiques féminines, avec des conseils pratiques, des approches naturelles et des perspectives issues de la médecine chinoise, du Shiatsu et de la biorésonance.
L’objectif sera de montrer, à travers des exemples concrets vécus en cabinet de Carouge et Genève, qu’il est possible de retrouver un équilibre durable sans recourir à la chirurgie ni aux traitements lourds, simplement en accompagnant le corps dans sa sagesse naturelle.
Honorer le rythme de la vie
Le cycle féminin est bien plus qu’un enchaînement hormonal : c’est une spirale de transformation qui relie la femme à la nature, à la lune, au souffle du monde. Il n’est pas linéaire ni figé, il est mouvant, fluide, vibrant. Il respire. Et à travers lui, c’est tout l’univers intérieur de la femme qui s’exprime : son feu, son eau, sa terre, son vent.
Chaque phase raconte une histoire. Chaque mouvement énergétique invite à un apprentissage. Les jours de lumière enseignent la joie et la créativité, tandis que les jours d’ombre apprennent la patience, l’introspection, la compassion envers soi-même. C’est cette danse entre le Yin et le Yang, entre expansion et repli, qui forge la véritable harmonie.
Comprendre ce rythme, c’est cesser de lutter contre son propre corps. C’est apprendre à s’écouter plutôt qu’à se juger, à accompagner ses flux plutôt qu’à les contrôler. C’est renouer avec cette sagesse innée que nos grand-mères portaient intuitivement : celle du respect des saisons du corps, du silence, du repos, du retour à soi.
Dans notre monde moderne, où tout pousse à aller plus vite, honorer le cycle est un acte de résistance douce. C’est choisir de vivre en accord avec la nature plutôt qu’en désaccord avec ses lois. C’est reconnaître que le corps féminin n’est pas une mécanique à corriger, mais un instrument à accorder, avec délicatesse et bienveillance.
À Genève, je rencontre chaque semaine des femmes qui redécouvrent cette harmonie à travers la médecine traditionnelle chinoise, le Shiatsu, l’acupuncture ou la biorésonance. Elles apprennent à lire les signaux subtils de leur corps : un sommeil perturbé, une humeur changeante, une douleur cyclique ne sont plus des ennemis, mais des messagers. Et à mesure qu’elles rétablissent la circulation du Qi, du sang et du souffle, elles retrouvent confiance, ancrage et joie.
Honorer son cycle, c’est finalement honorer la vie. C’est dire oui à ce mouvement perpétuel qui nous traverse. Oui à la lenteur, à la douceur, à la puissance tranquille du féminin. Oui à la reconnexion avec ce qui nous dépasse : la Terre, la lune, le ciel intérieur.
Quand une femme s’accorde à son propre rythme, tout autour d’elle se transforme : son sommeil s’apaise, ses émotions s’équilibrent, sa vitalité s’élève. Elle devient une source d’équilibre pour son entourage, une force de calme dans un monde qui court.
Si tu sens que ton corps t’appelle à cette réconciliation, si tu veux comprendre ton cycle plutôt que le subir, si tu veux retrouver un équilibre naturel et durable, je t’invite à franchir ce pas vers toi-même.
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Parce qu’en réalité, il n’y a rien à “réparer”. Il s’agit simplement de se souvenir.
Souviens-toi de ce rythme ancien, de cette respiration entre le corps et la lune, entre ton cœur et la Terre. Et laisse-toi redevenir ce que tu es déjà : un cycle vivant, une énergie en mouvement, une femme pleinement reliée à la vie.
Questions fréquentes sur l’énergie féminine et le cycle naturel
Comment la médecine chinoise aide-t-elle à réguler le cycle menstruel naturellement ?
La médecine traditionnelle chinoise agit en profondeur sur les causes énergétiques des déséquilibres hormonaux. Elle harmonise la circulation du Qi (énergie vitale) et du sang, régule les organes clés du cycle — le foie, la rate et les reins — et apaise les émotions. Grâce à l’acupuncture, au Shiatsu ou à la biorésonance, on restaure une fluidité énergétique qui permet au corps de retrouver son rythme naturel, sans médicament ni contrainte. À Genève, ces approches sont particulièrement appréciées par les femmes qui souhaitent réguler leurs cycles de manière douce et durable.
Quels aliments favorisent l’équilibre hormonal et la santé du sang féminin ?
Les aliments rouges et riches en fer comme la betterave, les baies, les lentilles et les dattes nourrissent le sang et soutiennent le Yin. Les légumes racines (carottes, patates douces, navets) apportent ancrage et chaleur, tandis que les repas chauds et cuits facilitent le travail de la rate. Éviter les aliments froids ou crus, surtout pendant les menstruations, aide à préserver l’énergie vitale et la digestion. Un équilibre entre chaleur, douceur et régularité dans les repas est la clé d’un cycle apaisé.
Pourquoi les émotions influencent-elles autant le cycle féminin ?
Chaque émotion agit sur un organe selon la médecine chinoise : la colère affecte le foie, la peur les reins, la tristesse les poumons. Lorsque les émotions sont retenues ou refoulées, l’énergie se fige et perturbe la circulation du sang et du Qi, entraînant douleurs, règles irrégulières ou fatigue. Libérer les émotions par la respiration, l’écriture, la parole ou le mouvement aide à relancer la circulation énergétique et à retrouver un cycle harmonieux. Le corps féminin est un baromètre émotionnel : il exprime ce que le mental tait.
Quels rituels pratiquer pendant les menstruations pour se sentir mieux ?
Durant les règles, le corps se purifie et se régénère. C’est le moment du Yin profond, où le repos est essentiel. Des rituels simples peuvent accompagner ce processus : un bain de pieds chaud le soir pour favoriser la circulation du sang, une tisane réchauffante à base de gingembre et de cannelle, un moment de silence intérieur, un automassage du ventre dans le sens du méridien du foie. Ces gestes ramènent la chaleur, détendent le bas-ventre et aident à accueillir cette période sans douleur ni résistance.
Comment apaiser naturellement les symptômes prémenstruels (SPM) ?
Les tensions avant les règles sont souvent liées à une stagnation du Qi du foie. Pour les apaiser, il faut favoriser le mouvement : marcher, respirer profondément, s’étirer, rire, danser. L’alimentation joue aussi un rôle : limiter les aliments gras, sucrés ou stimulants (café, alcool) et privilégier des repas légers, tièdes et simples. L’acupuncture, le Shiatsu ou la biorésonance à Genève peuvent être d’une aide précieuse pour relancer la circulation énergétique et équilibrer les émotions qui précèdent les menstruations.
Quelle est la meilleure période du cycle pour prendre soin de soi ?
Chaque phase du cycle féminin offre une opportunité différente : la menstruation pour le repos et l’introspection, la phase folliculaire pour la créativité, l’ovulation pour le rayonnement et la communication, et la phase lutéale pour l’écoute et la douceur. L’important n’est pas de tout faire, mais d’apprendre à suivre son propre rythme, à s’accorder du temps selon ses besoins énergétiques du moment. Le corps devient alors un guide, et non une contrainte.